Le mouvement, les affectations, ...
Quand tu n'as pas un titre définitif dans une école, tu dois - à la fin de l'année - faire des voeux pour l'année suivante. L'année dernière, j'étais dans ce cas, j'avais un titre provisoire. J'ai donc fait des voeux, on dit qu'on participe au mouvement.
On peut aussi participer au mouvement si on a un titre définitif et qu'on veut changer d'école.
Cette année, il y a eu beaucoup plus d'enseignants stagiaires (en train de passer leur MASTER 2, ou qui l'ont déjà, qui ont déjà leur concours mais ne sont pas titularisés....), c'est avec la nouvelle réforme. Mais il y a aussi eu des mutations (changement de département), des retraites, etc). Il y a eu aussi du mouvement pour les inspecteurs et les conseillers pédagogiques de circonscription. Et oui, ça bouge aussi !
Et cette année, c'est un gros sac-de-noeuds, pour rester polie, puisqu'on est beaucoup d'enseignants titulaires à n'avoir aucun poste. Beaucoup ont dû se rendre ce lundi de pré-rentrée (rentrée des enseignants) dans les inspections de circonscription (qui gère plusieurs communes) pour les aider et attendre d'avoir un poste (à plein temps, à tiers temps, à mi temps, en quart de temps ou bien pour faire des remplacements).
Moi on m'a appelé samedi dernier pour me dire que j'étais nommée BD (brigade départementale) - pour faire des remplacements longs sur tout le département - et pour me dire mon école de rattachement. L'école de rattachement c'est là où l'on va si on n'a aucun remplacement. Et cette école est celle où j'enseignais l'année dernière. Autant vous dire que c'est rassurant de retrouver le lieu que l'on connaît et nos collègues, mais c'est aussi frustrant de les voir bouger et se démener toute la journée à préparer leur rentrée quand on sait que nous - pour l'instant - on ne fait pas de rentrée.
Quand on est remplaçant (BD ou ZIL : remplacement court sur une circonscription), on attend donc dans notre école de rattachement que l'inspection nous appelle pour nous dire où remplacer un enseignant (congé maladie, congé maternité, démission, etc...) et pendant ce temps on aide comme on peut les collègues de l'école.
d'autres illustrations sont à venir :)
Vous savez (presque) tout. Pour l'heure, je n'ai donc aucune classe, et on peut très bien m'appeler demain matin pour me dire que je dois assurer la rentrée d'une classe le jour-même. C'est une des nombreuses facettes de ce métier.
Et en images !
Si on enlève ma sacoche de droite (où sont rangés les documents officiels : socle commun, programmes, quelques BO, les LPC....), et qu'on ouvre la valise du dessous + si on retire le poste radio, ça donne ceci :
L'avantage c'est que ça en fait moins chez moi ! :D
Pourtant, il se dit qu'il y a des postes libres (ou vacants, c'est pareil) dans des écoles, et que pour demain des ouvertures de classe sont à prévoir. Bref, en attendant, si on n'a rien on attend patiemment qu'on nous fasse signe.
Peu importe votre situation, si vous enseignez, que vous soyez stagiaires, titulaires, à titre provisoire, définitif, à temps plein, à mi temps, à tiers temps, en quart de temps, en direction, formateur, remplaçant, conseiller pédagogique, inspecteur/-trice, ... je vous souhaite à tous une bonne rentrée et surtout une bonne année scolaire :)